Ce monastère était occupé par des religieuses dont l’ordre fut fondé par Isabelle de Clermont-Tonnerre, petite fille du duc de Clermont-Tonnerre, ministre de la Guerre de Charles X, qui comptait dans sa lignée familiale plusieurs saints canonisés, notamment saint Bernard, saint Amédé et sainte Chantal veuve du comte d’Orsel.
L’année 2011 a été marquée par le 90ème anniversaire de l’inauguration du monument aux Morts.
Comme toutes les communes de France, Sceaux en 1919 décide d’ériger un monument aux Morts à la mémoire des combattants de la Grande Guerre.
Un comité se met en place, présidé par le commandant Pilate maire de la ville durant le conflit ; son prédécesseur, S.Château en est le président d’ honneur. Ce monument fut inauguré le 24 juillet 1921 par Paul Laffont sous-secrétaire d’état aux Postes et Télégraphes, le Gouverneur militaire de Paris ayant décliné l’invitation de la ville de Sceaux.
Du château des Imbergères, démoli en 1939, il reste le nom, dont on ignore l’origine ; il reste l’ histoire, de cette demeure
disparue, patiemment redécouverte par A. Panthier ; mais avant de la raconter il faut la situer sur le terrain.
L’ancienne rue Voltaire qui amorce la route de Châtenay et d’Antony, ne descendait pas autrefois jusqu’au ruisseau d’Aulnay. Elle se heurtait à mi-pente, un peu plus bas que le débouché de la rue des Imbergères et le lycée Marie-Curie, à un ensemble de constructions qui, progressivement embellies au cours des âges, réusssirent à se parer du nom de château des Imbergères. La façade, tournée vers le midi donnait sur un parc qui descendait jusqu’au bas de la pente. L’emplacement, un peu à l’écart de la ville, la vue sur le vallon ombragé et la campagne de Châtenay, étaient faits pour attirer les amateurs de calme et de solitude. A une époque incertaine, mais à coup sûr reculée, une chapelle y avait été construite. Elle devait subsister jusqu’à la Révolution.