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L’allée d’Honneur et le Petit Chambord au début du XXe siècle

img121 300x162La carte postale reproduite ci-contre pourrait faire l’objet d’une devinette. En effet,  peu de gens à Sceaux se souviennent que l’entrée principale  du château de la marquise de Trévise se trouvait sur la route d’Orléans tout en bas de l’ Allée d’ Honneur jusqu’en 1932.

Le portail était surmonté d’un médaillon sur lequel on devine la lettre T, initiale du nom de cette famille anoblie sous l’Empire. Ce médaillon supportait la couronne ducale garnie de fleurs de lys . On aperçoit une partie du mur d’ enceinte, disposé en arc de cercle autour du portail ; il était flanqué de piliers ornés de vases de céramique qui provenaient peut-être de la faïencerie de Bourg-la-Reine.

Aux origines de Sceaux

A la fin du XI ème siècle, Sceaux est un écart du village de Châtenay plus ancien et plus important. Il dépendait de la puissante abbaye de Saint- Germain, fondée au IVème siècle. Le hameau restera longtemps très modeste : quelques maisons , des cabanes de vignerons ou “cellae”quelques étables et des “courtils”. Ce sont ces “cellae” qui donneront son nom au village : Ceaux, orthographe la plus fréquente au Moyen Âge, elle variera ensuite au gré des secrétaires et des greffiers pour enfin devenir Sceaux que nous connaissons.

La Ruche mutualiste, 1907-1951

C’est le 1er mars 1907 qu’Alphonse Cherrier fonde La Ruche mutualiste, société d’épargne en participation, dans la perspective d’un achat en commun d’un terrain qui sera ensuite loti, puis attribué par tirage au sort aux familles.

Les statuts fixent le nombre d’adhérents à soixante-neuf. Chaque membre verse mensuellement 10 francs, le premier samedi de chaque mois. Une tontine supplée sous forme d’un prêt sans intérêt pour aider une personne malade empêchée d’effectuer son versement.

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